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BARANDIARAN et ZUMALACÁRREGUI

PERSONNAGES HISTORIQUES

Aita Barandiaran

LE PATRIARCHE DE LA CULTURE BASQUE

Qui est Olentzero? Et eguzkilore? Pourquoi les chauves-souris vivent-elles la nuit?

Tout a commencé ici, dans le Goierri. Dans le quartier San Gregorio, à Ataun, le 31 décembre 1889, avec la naissance de José Miguel de Barandiarán.

Nous nous trouvons sur les contreforts de la chaîne de l’Aralar, une région imprégnée de mythes et de réminiscences magiques, habitée par des sorcières, des géants et d’héroïques personnages légendaires de la culture basque. Le musée Barandiarán est un trésor culturel mal connu des touristes. Il vous fera entrer dans l’univers magique des Basques. Aita (le père, en basque) Barandiarán a compilé des récits, des mythes, des contes et des savoirs spécifiques de la culture traditionnelle basque qui n’auraient pas pu survivre sans cela. Le père Barandiarán a bouleversé notre connaissance de la préhistoire du Pays basque et sauvegardé notre mythologie.

 » Il est impossible de se passer du travail de don José Miguel pour aborder le thème basque « .

– Julio Caro Baroja, grand anthropologue et neveu de Pío Baroja.

José Miguel de Barandiarán est un prêtre qui vécut jusqu’à l’âge de 102 ans et qui publia 575 ouvrages relatifs au peuple basque. Plus de dix mille pages de livres, d’articles et de collaborations. ”J’irais jusqu’en enfer, si c’était pour parler de la culture basque” avait-il coutume de dire. L’étude de ce “patrimoine immatériel” qu’il corréla avec d’autres disciplines, et plus particulièrement l’archéologie, a fait de lui le fondateur de l’ethnographie basque. C’est grâce au père Barandiarán que nous connaissons aujourd’hui le passé millénaire d’Euskal Herria.

Dans l’enfance du père Barandiarán, le basque était la seule langue parlée dans sa ville natale: Ataun. Issu de parents qui avaient une conception spirituelle de la culture, mais qui étaient analphabètes (sous le règne d’Alphonse XII, 75 % de la population espagnole ne savait ni lire, ni écrire), José Miguel de Barandiarán parvint à parler six langues : le basque, l’espagnol, le latin, l’anglais, le français et l’allemand. À l’âge de 100 ans, il se souvenait encore de vers de Don Quichotte qu’il avait appris par cœur dans son enfance et dont il ne comprit le sens que bien des années plus tard.

Le père Barandiarán fit sa première découverte archéologique par hasard, en tentant de trouver le lieu exact où vivaient les gentiles (des géants païens de la mythologie basque). Tout au long de sa vie, il ne cessa de fouiller des mégalithes et des grottes, de les étudier, et de publier ses découvertes. Son travail donna naissance à une école d’archéologie. Il fut à l’origine des groupes Etniker qui travaillent aujourd’hui encore l’élaboration de l’Atlas géographique de Vasconie et nous permettent d’accroître nos connaissances concernant l’alimentation, les rites funéraires, les formes d’élevage et les jeux infantiles des anciens Basques. Avec les scientifiques Enrique de Eguren et Telesforo de Aranzadi (neveu d’Unamuno) le père Barandiarán formait un célèbre trio intellectuel spécialisé dans la préhistoire du peuple basque. On les appelait les “trois mousquetaires” ou “les trois tristes troglodytes”. Comme l’écrivit Luis, un neveu de Barandiarán, certains bergers qui les accompagnaient dans les montagnes du Pays basque pour travailler à l’exploration des dolmens et des grottes « ne parvenaient pas à comprendre pourquoi ces messieurs passaient leur temps à chercher des os, des pierres et des morceaux de poteries, et pensaient qu’ils recherchaient les trésors enfouis jadis par les gentils ».

*sources documentaires : musée Barandiarán et livre “José Miguel de Barandiarán” de Luis de Barandiarán Irizar

LES MYTHES QUI NOUS ONT ÉTÉ RACONTÉS PAR BARANDIARAN !

Les gentiles jouaient dans la montagne quand ils virent un nuage lumineux qui venait de l’est. D’après ce que leur dit un ancien, c’était le Christ (dans leur langue, Kixmi, le singe), dont la venue annonçait la fin de ce monde et le début d’une nouvelle ère… et il leur demanda de le jeter dans un ravin. Les autres gentiles se précipitèrent sous un dolmen, “jentillarri”. Il ne resta plus qu’un gentil, Olentzero, le charbonnier qui descend de la montagne dans la vallée tous les 24 décembre pour annoncer la naissance du Christ. Le mythe de la fin d’un monde idyllique, annoncée par un ancien face à un phénomène atmosphérique jusque là inconnu, est très courant dans les Pyrénées et dans les Alpes pour expliquer la descente des habitants dans la vallée. Il semblerait que ce mythe soit antérieur à l’avènement du christianisme.

Après la guerre entre les oiseaux et les animaux terrestres, la paix régnait. Ils décidèrent alors de se partager le monde. Pour les uns, il y aurait le ciel et les arbres, et pour les autres, la terre. Mais comme la chauve-souris n’arrêtait pas de changer de camp en fonction des circonstances, elle fut finalement exclue et condamnée à vivre dans des grottes et à ne sortir que la nuit.

Un berger avait nourri un serpent avec du lait jusqu’à ce qu’il parte avec son troupeau pour d’autres terres. Lorsqu’il revint, l’année suivante, le serpent, qui était devenu énorme, l’étouffa. Cette métaphore explique que ceux qui pratiquent le pastoralisme et quittent une terre perdent les droits qu’ils pourraient avoir acquis au profit de ceux qui se sont installés définitivement et qui pratiquent l’agriculture.

Un gentil, grand, fort, et fanfaron, descend de la montagne et défie un chrétien qui travaille à la forge de Beasain. Ce dernier, avec ses tenailles, lui arrache le nez. Il faut y voir une forme de reconnaissance de la supériorité d’une industrie qui a marqué l’économie du Guipuscoa de la fin du moyen-âge jusqu’au XXIe siècle.

ZUMALACÁRREGUI, GÉNÉRAL ET COMBATTANT AGUERRI

Qu’est-ce que les fueros basques ? Et les guerres carlistes ? Deux mondes qui s’affrontent !

Tomás de Zumalacárregui est un personnage historique. C’était un homme à poigne qui ne se laissait pas facilement intimider. Avant-dernier de quatorze enfants, il naquit à Ormaiztegi en 1788. Son père était greffier à Idiazabal (oui, la fameuse ville du fromage !) et Tomás s’apprêtait à suivre la même voie. Mais les guerres napoléoniennes changèrent brutalement son destin. Rien ne devait plus jamais être pareil.

À Ormaiztegi, vous pouvez visiter la maison Iriarte-Erdikoa qui abrite aujourd’hui le musée Zumalakarregi. C’est une maison traditionnelle basque du XVIIIe siècle qui fut jadis la demeure de Tomás de Zumalacárregui. Elle abrite aujourd’hui l’office du tourisme et un centre consacré à l’étude du XIXe siècle au Pays basque. Vous serez surpris d’apprendre les événements agités qui accompagnèrent l’apparition de la modernité et la fin de l’ancien régime.

Tomás de Zumalacárregui, duc de la Victoria et comte de Zumalacárregui, fut un célèbre général carliste – surnommé “le loup des Amezcoas” – qui parvint à organiser une armée en partant de zéro, ou presque, sans quartier général, sans armes, et sans argent. Il permit la réussite du soulèvement carliste en assurant sa cohésion et en lui apportant un soutien militaire. Il finit par disposer de 22 bataillons d’infanterie et de trois escadrons de cavalerie. Mais sa carrière militaire fut courte. Blessé au siège de Bilbao en juin 1835, il mourut au Goierri dans la ville de Zegama. Sa légende était écrite.

DEUX MONDES QUI S’AFFRONTENT

C’est à la fin du XVIIIe siècle que commence l’affrontement entre les défenseurs de l’ancien régime et les partisans du libéralisme. Il durera pendant toute la vie de Zumalacárregui. Le carlisme nait de l’opposition à certaines nouveautés apparues avec la Révolution française. Il s’oppose au libéralisme et prône la défense de la religion, de l’Église et des fueros.

“La paysannerie basque, qui bénéficiait de certains avantages du système foral, fut victime des nouvelles normes et de la libéralisation : transfert des douanes, hausse des produits de base, des impôts et des loyers, perte des terres communales. Elle se rallia à la petite noblesse et au clergé contre la bourgeoisie libérale, comme l’explique le célèbre historien Palacio Atard.

Le libéralisme précipita la fin d’un équilibre social, politique et économique, déjà précaire. Le changement fut trop brutal pour être pacifique et la petite noblesse se divisa. Ce fut également le cas de la famille Zumalacárregui. Certains de ses membres restaient attachés aux traditions tandis que d’autres voulaient rompre avec elles.

La famille Zumalacárregui appartenait à une aristocratie très nombreuse au Pays basque. Les filles y recevaient une bonne dot pour se marier et les fils se destinaient à la magistrature, à la prêtrise, ou à la carrière militaire. Miguel Zumalacárregui, le frère aîné, juriste et libéral modéré, prit un autre chemin tandis que Tomás devenait commandant en chef des troupes carlistes. Les frères Zumalacárregui, dont l’un était libéral et l’autre carliste, sont un bon exemple de cette lutte dans laquelle s’affrontaient deux conceptions opposées du monde.

Sources documentaires : musée Zumalakarregi et livre “L’Espagne au XIXe siècle” de Vicente Palacio Atard.

UN INCROYABLE PANORAMA DE SAINT-SÉBASTIEN

Le musée Zumalakarregi renferme une véritable surprise. Il recèle parmi ses trésors un panorama à 360 degrés de Saint-Sébastien au XIXe siècle : une aquarelle attribuée au major Thomas Staunton S. Clair sur laquelle on peut voir une vue panoramique de la ville à l’époque du général Zumalacárregui.

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Catégories : Culture